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JAChronique #86 Retour sur un trimestre haut en couleur !

JAChronique #86 Retour sur un trimestre haut en couleur !

quoiqu’ilLa JAChronique d’avant Noel ! Retour sur un trimestre bien rempli au JAC

Une Belle Assemblée Générale de rentrée !

Cette saison le JAC a renoué avec l’AG en début de saison. Il y avait une quarantaine de participants pour écouter le bilan de la saison écoulée, et les perspectives de celles à venir, dressés une dernière fois par Alexis (qui a cédé sa place de président après 3 années de bons et loyaux services à Christophe Brouard).

Ainsi nous avons pu mesurer la vitalité de votre club, qui a quasiment retrouvé le nombre d’adhérents post-covid. Le projet sportif exposé par nos professeurs François, Antoine et Dominique montrent l’ambition d’un club qui veut privilégier la formation de judokas techniques et équilibrés au détriment de compétiteurs « quoiqu’il en coûte ».

Outre la bonne santé financière du club et de ses comptes équilibrés, il a été décidé d’augmenter les professeurs en fonction de l’inflation, et de ne pas augmenter le coût des cotisations annuelles.
Enfin cette AG a permis de renouveler quelques membres du comité directeur et de souligner, encore une fois, l‘engagement de nombreux bénévoles qui permettent au club de « tourner rond ».

Merci à toutes celles et tous ceux qui donnent un peu (voire beaucoup) de leur temps pour que vive le JAC.
Enfin le président a pu exposer le projet d’achat d’un dojo. En effet l’ambition du JAC est d’acquérir dans le quartier du dojo du croissant un bien (un terrain, un hangar, une surface à transformer…) qui permettrait à terme d’avoir notre propre dojo et donc d’étoffer encore l’offre du club.

 

 

 

Ceintures noires et des grades en pagaille !

Jean-Christophe

Ce dernier trimestre de 2023 a été riche du côté des passages de grade.
Remontons le fil du temps pour nous retrouver en septembre dernier, lorsque Jean-Christophe a reçu sa ceinture noire, obtenue en juin dernier. JC est un jujitska venu, avec assiduité et enthousiasme, au judo.
Partenaire toujours loyal et rigoureux notre ingénieur (reconverti récemment en charpentier) a glané avec brio sa ceinture noire 1 er dan.

Lola et Jules

Remise de ceinture de Thomas

Poids léger vif et rapide il bénéficie d’une acuité redoutable et d’une aisance dans le travail du ne-waza. Rappelons qu’il a remporté ces 5 combats lors de son premier et unique shiai en juin dernier.
Jean-Christophe a également la singularité de compter quelques expériences de vie assez notoires, dont tout de même une escapade en vélo jusqu’au Japon ! Oui jusqu’au Japon qu’il a atteint après environ 19 000 kilomètres sur son fidèle et increvable 2 roues.

Autant dire qu’il a le sens du temps long et de l’engagement (des qualités qui collent bien à l’obtention de la ceinture noire)
Pour tout cela et tout le reste, BRAVO à lui et MERCI d’être présent au JAC.

 

 

En Octobre c’est Lola, 17 ans, qui a obtenu sa ceinture 1er dan sur les tapis du dojo breton de Quimperlé. Redoutable guerrière Lola est animée d’un moral d’acier et d’un sens aigu du combat. Assidue, engagée, sérieuse et créative, Lola est une judoka poids léger pleine de grandes qualités qui en font une athlète accomplie.
Elle, qui va passer son bac cette année et vise l’entrée à Sciences Politiques, commence bien l’année ! Mille BRAVOS à elle.

 

 

Dans le sillage de Lola, début novembre, ce sont Thomas et Jules qui se rendaient en Bretagne à Loudéac pour décrocher également leur 1er dan.
Thomas marque les 10 points qui lui manquaient, dès son premier combat ! A 44 ans il entame avec brio sa 11ème saison de judo au JAC.
Elève de François depuis ses débuts, Thomas décroche cette ceinture qui symbolise son engagement, son sérieux et sa ténacité.
Rappelons que Thomas est arrivé au club en inscrivant ses enfants, il s’est pris immédiatement au jeu et s’est fixé l’objectif de décrocher son
1er dan. En parallèle il s’est très vite investi au sein du comité directeur du club, et vient d’être élu secrétaire du JAC. BRAVO à lui !

 

 

Jules a fêté ses 18 ans en s’offrant son 1er dan à l’issue d’une journée bien remplie. 5 combats (3 victoires, 2 défaites) lui ont permis de décrocher les 37 points qui lui manquaient. Jules est un élève de François, avec qui il a débuté le judo à l’âge de 7 ans. Il a gravi les échelons à son rythme, lui qui n’est pas un grand fan de la compétition est allé au combat avec la manière. Il a su sortir de sa zone de confort, s’adapter aux contraintes tout en gardant le cap qu’il s’était fixé ! Cela révèle de très belles qualités humaines !
Poids léger, aérien et doté d’une belle forme de corps, il s’est remis en mode combat avec détermination et pugnacité pour décrocher ce graal de judoka.

Notre artiste (Jules est en école de cinéma) a donc obtenu en quelques mois le bac et son 1er dan, BRAVO à lui !

 

 

Fin Novembre, c’est Salaheddine qui a obtenu, à Angers, son 1er dan après un parcours rocambolesque. En effet Salah (comme on l’appelle) avait obtenu ses katas il y a déjà quelques années, il ne lui manquait que quelques points pour valider sa ceinture noire. Mais les vicissitudes de la vie d’étudiant jeune adulte l’ont éloignées des tapis. Il a donc dû se remettre en selle, pour décrocher ce 1er dan au mental (dirait les
commentateurs sportifs).
Salah jouit de très belles qualités de judoka, un instinct redoutable et des grandes capacités au ne-waza, même si le manque d’entrainement a freiné son parcours, il a su se mobiliser avec succès.
Nous sommes si fiers de lui. Il rejoint ainsi son aîné Chamseddine dans la famille des ceintures noires et ne saurait tarder à être rattrapé par son jeune frère et sa jeune soeur qui arrivent en trombe pour compléter le tableau exemplaire de la famille. BRAVO Salah !
Nous tirerons le portrait de Salah lorsqu’il se verra remettre son 1er dan.

 

 

Martine notre professeur en charge de l’enseignement des katas, prépare déjà la prochaine fournée. Ainsi Loïse a validé son kata 1er dan, Domitille également, (elles vont maintenant devoir valider leurs UV techniques et les points compétition en shiaï) malheureusement sa partenaire Maéva devra retenter sa chance (c’est en bonne voie, allez !)

Victor, Louis, Mattéo, Régis, Sacha et Alexandre sont entre les mains expertes de Martine pour se préparer à leur tour au grand saut…Nous leur souhaitons bonne chance, bon travail et nous avons hâte de célébrer dans un prochain numéro leur 1er dan !

 

Des gradés en plus au JAC !
Le même week-end que Salaheddine au dojo régional d’Angers, Jérémy, notre ancien professeur, a obtenu son 4ème dan après un beau parcours. Il entre ainsi dans le cercle restreint des judokas émérites !
BRAVO à lui !

De son côté, son partenaire de kata, Alexis a décroché son 3 ème dan.
Notre (ex) président a ainsi bouclé la boucle qu’il s’était fixé il y a quelques mois. Entre la présidence du club (en période de covid et des remous de l’époque) et la direction de son entreprise, Alexis a su se mobiliser pour décrocher ce 3ème dan. MILLE BRAVOS à lui !

 

 

Le seul bémol de ce chapitre est la non participation de Sébastien au shiai d’Angers, pour des raisons logistiques indépendantes de sa volonté. Sébastien est non voyant et faute d’accès. Ce ne sera que partie remise en Janvier ! Mais gageons que cette fois-ci il y aura une solution pour l’aider.
En 2023 le JAC compte donc 10 nouvelles ceintures noires, un nouveau 3 ème dan et un nouveau 4 ème dan. Jolie moisson ! Nous attendons avec impatience le cru 2024 (il y a un certain nombre de 2 ème dan dans les starting bloc).

Des tournois en pagaille également

Les minimes au championnat de Loire-Atlantique

Nous terminons cette opus, en félicitant de tout coeur tous les enfants qui ont participé aux divers tournois ce dernier trimestre.
Le tournoi de Saint Sébastien, les tournois satellites de St Gilles et de St Macaire pour les benjamins, les grands prix des jeunes de des Herbiers, de Pouzauges, de Nantes pour les minimes et les cadets. Bravo à nos minimes qui ont combattu lors du championnat par équipes de clubs au début du mois. Une pensée à Oscar et Azzedine qui se sont malheureusement blessés au poignet sur ce tournoi. Nous leur souhaitons un prompt rétablissement.

Un grand merci à tous les bénévoles qui ont également œuvré lors du tournoi du JAC en Octobre. Cette édition a été une réussite !

Il est temps de refermer cette 86 ème JAChronique en vous souhaitant de très belles et heureuses fêtes de fin d’année.

L’équipe de la JAChronique

JAChronique #85 – Shiaïs à Gogo, de nouvelles ceintures noires au Dojo !

JAChronique #85 – Shiaïs à Gogo, de nouvelles ceintures noires au Dojo !

Welcome chères lectrices, chers lecteurs, pour cette JAChronique #85

Au sommaire, les résultats des derniers tournois, les Shiais et les ceintures noires, et un premier bilan de cette saison 2022/23 qui touche presque à sa fin !

Un ultime tournoi pour clore la saison

Nous souhaitons féliciter tous les enfants qui ont participé au tournoi du Shin Dojo Herblinois ce dimanche 11 juin. C’était le dernier tournoi de la saison. Un grand merci à tou(te)s les benjamin(e)s, poussin(e)s et poussines(te)s qui ont participé à cet événement. rendez-vous la saison prochaine pour plus de nouveaux tournois et de nouvelles expériences !

Ouvrons maintenant la page « Ceinture noire ».

La saison s’achève et nous pouvons compter dans nos rangs, 6 nouvelles ceintures noires.

Ils étaient nombreux à se présenter sur le dernier shiai le 03 juin au dojo du croissant – ces compétitions réservées aux combattants qui passent leurs Dans et dont le principe est assez simple : une poule de combattants par catégories de poids (-60kgs, -73kgs -80kgs, -90kgs, +90 kgs) et d’âges (les moins de 40 ans et les plus de 40 ans), 5 combats maximum par compétition, 100 points à marquer (une victoire par 1 ippon =10 points, 1 waza-ari = 7 points, 1 défaite ou 1 match nul = 0 point. Si un combattant totalise 5 victoires consécutives et 44 points lors d’un de ces tournois, cela équivaut à la réussite de son test.

Pour l’obtention de leur ceinture noire 1er dan Hélori , Jean-Christophe, Jules, Thomas, Salaheddine et Pierre-François étaient de la partie et pouvaient repartir avec leur ceinture noire. 

Jules (junior 1ère année) et Thomas (en +40 ans) ont marqué respectivement 10 et 30 points, (il leur reste 26 et 10 points à marquer ce qui devrait être chose faite à la rentrée dès les premiers Shiais). 

Hélori (cadet 3ème année) comme Pierre-François (le papa de Jules) ont marqué les 23 points qui leur manquaient et, ont, ainsi décroché leur ceinture noire. Pour la petite histoire, Pierre-François (53 ans, 9 saisons de judo au compteur formé par François) a combattu avec deux judokas +40 ans et 3 –40 ans en poids lourds : résultat 3 victoires-1 nul-1 défaite.

Jean-Christophe, ceinture noire !

Pierre-François, fraichement 1er dan !

Helori, ceinture noire à son tour !

Salaheddine, redoutablement efficace au sol, a marqué 40 points. En attente administrative des points marqués les saisons précédentes.

Jean-Christophe a réussit l’exploit majuscule de gagner ses 5 combats et donc de marquer ses 100 points d’un seul coup. Grâce à son judo agressif et virevoltant et de très bonnes combinaisons debout /sol Jean-Christophe a cadenassé tous ses adversaires du jour. 

Bravo à eux tous ! Les remises de ceintures auront lieu le mercredi 28 juin pour Pierre-François et le vendredi 30 juin pour Hélori.

L’après-midi, ce sont les judokas plus gradés qui se présentaient : Juline, Vincent (en +40ans), Léo, Aurélien (cadet 3ème année) et Romain et pour leurs 2ème dan, Sébastien (54 ans) pour son 4ème Dan.

Juline marque 10 points dans une poule composée de judokates de très bon niveau, Vincent 30 points, quant à Aurélien, Romain et Léo, ils réalisent la compétition parfaite : 5 combats, 5 victoires et 100 points dans la besace. Ils peuvent maintenant se concentrer sur les katas et les épreuves techniques.

Sébastien marquent 37 points et se rapprochent peu à peu des 120 qu’il doit marquer pour son 4ème Dan, rappelons que Sébastien est malvoyant mais qu’il combat avec des valides.

Léo entouré de Dominique(organisatrice de la manifestation), Juliette et Erwann (arbitres).

De gauche à droite : Aurélien, Sébastien, Vincent, François; Romain et Léo. Il manque Juline sur la photo.

Aurélien et Romain, les deux frères qui ont fait carton plein sur cette belle journée !

Le lendemain Alexis notre Président et Jérémy présentaient leurs katas des 3ème et 4ème dan ainsi que l’UV 2 dite UV technique (qui consiste à présenter des techniques de judo devant un jury). Bilan des opérations : ils valident tous deux leurs katas ! Il ne reste plus que la partie technique pour Alexis et 3 points à Jérémy pour valider son 4ème dan.

Jérémy et Alexis en compagnie de Stéphanie, responsable du bon déroulement de la journée.

Le JAC est très fier de compter ses nouveaux gradés qui viennent gonfler le contingent de ceintures noires. Tous ces résultats sont un marqueur de la vitalité et de la qualité de l’enseignement de votre club. 

Les rendez-vous à venir

Les inscriptions sont dorénavant ouverts pour la saison 2023/24.

La Fête du club se déroulera le vendredi 23 juin à partir de 18h30 au dojo du croissant l’ensemble des judokas (des plus jeunes aux plus âgés) sont conviés : au programme démonstrations de judos, de katas et de taïso. 

Le cours sera suivi d’un barbecue sur l’esplanade du dojo, barbecue ouvert à toutes et tous. 

Les remises de ceintures auront lieu le mercredi 28 juin pour Pierre-François et le vendredi 30 juin pour Hélori.

La saison s’arrêtera le samedi 1er juillet à l’issue des cours.

Excellente journée à toutes et tous !

JAChronique #84 – Le portrait de Martine

JAChronique #84 – Le portrait de Martine

Nous avons le plaisir de vous partager le portrait de Martine Riou, actuellement enseignante au JAC, spécialisée dans la partie KATA.

Bonne lecture !

Comment et, à quel âge as-tu commencé le judo ? Pourquoi avoir choisi le judo ?

Martine Riou

Tout d’abord bonjour à toutes et tous, j’ai commencé le judo à 11 ans et demi (oui, je sais, ça fait sourire les demi-années, mais quand on est jeune, c’est important) à mon entrée en 5ème. Pourquoi le judo ? Je ne sais pas trop – ma mère nous a inscrit mes 2 frères et moi-même pour 1 h de judo le samedi après-midi. Le mercredi matin, j’avais école et l’après-midi, entraînement et match de basket. Mes frères, quant à eux, pratiquaient la gymnastique. Mais le samedi, je pense que notre pauvre mère en avait assez de supporter ses 3 diables dans l’appartement. Nous habitions le Breil-Malville et les activités n’étaient pas diversifiées comme aujourd’hui. Le centre social du Breil proposait couture (ça, c’est pour les filles et j’en faisais déjà à l’école) émaux et judo. A l’unanimité, nous avons choisi judo –

Qu’est ce qui t’a plu dans le judo ?

Pour être honnête, rien de tout cela. A 11 ans c’était de porter un kimono et faire des trucs comme Bruce Lee, l’idole de tous les gamins. J’étais dans le 3ème cours du samedi avec les ados. Nous étions 4 débutants : 3 garçons et moi – tous les autres (une douzaine) étaient déjà plus gradés et une seule fille ceinture verte. Nous nous retrouvions donc souvent ensemble tous les 4 sans problème de mixité. Au bout de 5 mois, nous devenons tous les 4, ceinture jaune et le déclic pour moi : “quand je serai grande, je serai ceinture marron” parce que la ceinture noire, c’était dans mon esprit, réservée aux adultes-profs.

Je rappelle le contexte : 3 chaines seulement de télévision et en noir et blanc en plus, évidemment pas d’internet donc les seules possibilités pour se renseigner : la lecture et la bibliothèque municipale gratuite du quartier. Je m’achète mon 1er livre de judo (que j’ai toujours mais laminé  tellement il a été lu et relu) avec toutes les prises et les immobilisations par ceinture de la blanche à la marron (pas de ceinture bicolore) : dessin, traduction en japonais et en français (méthode Kawaishi) – que du bonheur… En plus, dans Pif gadget, il y a l’histoire d’un certain « docteur justice » qui fait du judo et sa fameuse « planchette japonaise » – des mots qui sonnent bizarrement : hajimé, matté, dojo, tatami et un cadre avec un papy qu’on salue à genoux et qui s’appelle Jigoro Kano…

Voilà, je sais que j’adore ce sport, le judo, venu d’un pays du bout du monde, le Japon et dont je ne connais rien visuellement car peu de compétitions et évidemment pas de diffusion à la TV. On entendait parfois parler d’une certain Jean Luc Rougé, Thierry Rey mais ça reste vague…

Ce qui m’a plu aussi au début, c’est le sens de la hiérarchie (se placer par ordre de grade pour le salut) et évidemment évoluer dans cette hiérarchie. Également, le travail avec des partenaires plus forts mais qui ne profitaient pas de leur grade supérieur pour nous mettre la « pâtée »,à nous les débutants. Et puis, au fil des années, servir de partenaire dans les démonstrations avec « the prof », le graal…

Et la compétition dans tout cela ? que nenni, petit club donc pas affilié à la FFJDA et donc pas de compet – on pratiquait pour le plaisir d’apprendre.

Martine en compagnie de Maître Shozo Awazu

 

Est-ce qu’être judoka féminine à l’époque où tu as débuté et pratiqué en compétition était plus difficile qu’aujourd’hui ? En d’autres termes comment ont évolué les mentalités au judo (rappelons que le judo n’est devenu mixte aux JO qu’en 1992)

En fait, je crois que je ne me suis jamais posée la question. J’ai souvent été la seule fille dans mes cours et cela ne m’a pas posé de problème particulier. En général quand une féminine choisit de faire du judo, c’est qu’elle est prête à affronter ce monde. Ce sont plutôt les garçons qui sont surpris de leur pugnacité et volontarisme. Par contre, au niveau compétition (surtout les passages de grades), il est vrai qu’au vu du nombre largement plus réduit de féminines, c’était un peu plus compliqué pour avoir des partenaires dans toutes les catégories de poids.

Martine en compagnie de la championne Gévrise Emane

Au niveau international, nous devons un grand merci à de grandes dames comme Paulette Fouillet, Jocelyne Triadou, Brigitte Deydier un peu plus tard et beaucoup d’autres, qui ont tracé le chemin à suivre…

Dans le département, j’ai été dans les 1ères à entrer dans le comité départemental de judo de Loire-Atlantique, le management était plutôt masculin. A nous de jouer – avec Dominique Perez, nous avons organisé des stages sportifs pour les compétitrices du département d’une journée pour commencer et ensuite 1 semaine comme nos homologues masculins. Aujourd’hui, c’est une femme qui est à la tête du CD 44 !

Est-ce que tu étais compétitrice, et, si oui, quels résultats as-tu obtenu ?

Oui, j’ai fait un peu de compétition que j’ai découvert assez tard, vers 17 ans quand un certain Bernard Pallier est devenu prof au Breil et m’a inscrite à ma 1ère compétition, directement en région (il avait oublié de m’inscrire pour les départementaux) et je termine 3èmewhaouh, j’adore la compet…Bernard crée le JAC et je quitte le Breil pour mes nouvelles aventures au JAC, à l’autre bout de la ville de Nantes. J’y retrouve Kakou (Catherine Moulet) qui était également au Breil dans le cours des adultes. Je passe ma ceinture noire 1er dan à 18 ans et je deviens championne de France Universitaire à 19 – j’enchaîne les compétitions et les titres en  département  et  en  ligue (région) –  je deviens une seule fois championne d’inter région (ce niveau géographique – pays de Loire, Normandie et Bretagne – n’existe plus mais pour participer, à l’époque,  au championnat de France à Coubertin, il fallait grimper sur la boite).  Je participe à une dizaine de sélections aux championnats de France à Paris mais 1 seule fois sur le podium : 3ème. Je fais également une dizaine de podiums en championnat de France universitaire et une fois mes longues études terminées, je me lance dans le Corpo ( les salariés représentant leur entreprise) et je deviens championne de France corpo en 1998 – ensuite 1 de mes genoux me lâche snif…

Quel est aujourd’hui ton grade ? Je suis 5ème dan depuis 1995

Qu’est ce que le judo t’apporte au quotidien (sur et en dehors des tapis) ?

En résumé, d’être bien dans sa tête – et le reste suit… Petite anecdote : je suis amenée à embaucher pour me seconder et je commence par regarder les activités extra professionnelles et le bonheur quand je vois « pratique du JUDO » – des points en plus…

Quelles sont les valeurs essentielles que tu aimes dans cet art martial ?

Ce que j’aime toujours dans ce sport (qui entre nous, est plus qu’un sport) c’est l’échange et le partage au sens large donc un mélange de respect, d’amitié, de modestie car on apprend de tous et tout le temps – les échanges entre partenaires pour progresser ensemble, les échanges entre adversaires qui permettent de se remettre en question que l’on soit gagnant ou perdant (au judo, il n’y a jamais de perdant mais le concept est un peu compliqué à comprendre pour les enfants et compétiteurs débutants), les échanges et partages d’idées, les échanges et partages d’expériences et de méthodes entre profs  ou gradés etc…

Mouvement de jujitsu avec Luc Normand (7ème dan de jujitsu)

Comment est tu venue à te spécialiser dans les katas ?

Quand on fait du judo tous les jours et que tout d’un coup, l’âge et le corps vous ramènent à la réalité, j’ai eu du mal à trouver une nouvelle motivation pour m’entrainer. Tout au long de mes passages de grades, j’ai travaillé différents katas réclamant de plus en plus de maitrise et de maturité. Je n’ai pas toujours trouvé au JAC le savoir pour m’apprendre tous ces katas. Je suis allée voir les hauts gradés du département et de la ligue et j’ai adoré ça. Donc, après le grand vide  d’après compet, la transmission de mon savoir sur les katas m’apparait comme une évidence

Explique nous ce que sont les katas ?

Malheureusement en France, l’approche des katas n’est pas très satisfaisante à mon goût. En effet, la plupart des profs ne font apprendre les katas à leurs élèves que pour passer leur 1er dan car c’est une étape obligatoire.

Et pourtant, le kata, ce n’est que du judo mais codifié dans un cérémonial. Je ne vais pas vous faire l’affront de vous rappeler que le judo est un art martial japonais. Par contre, ce qu’il faut savoir c’est qu’à l’origine du judo ju jitsu, la culture japonaise est secrète donc orale. Les écoles de judo et ju jitsu sont nombreuses et chacune tente de garder et de transmettre à leurs propres membres leurs techniques. Jigoro Kano, en formalisant les katas, a voulu en faire un instrument de transmission. En fait, c’est la mémoire du judo ju jitsu.

D’autres disciplines, comme le karaté, ont mieux compris, à mon sens,  l’intérêt du kata car dès le début de la pratique, les élèves commencent à apprendre la technique à travers le kata. Les randoris ou combats ne viennent qu’après. Néanmoins, il faut constater que le nage no kata (le 1er kata officiel pour passer son 1er dan de judo) est un kata de projections. Certaines étant un peu sèches, il vaut mieux avoir une bonne expérience des chutes avant de le pratiquer.

Travail du koshiki no kata avec un haut gradé Michel Vincent

Il existe divers katas en judo qui sans parler de hiérarchie, réclameront aux pratiquants beaucoup de maturité (notamment le kimeno kata – kata de décision qui utilise des armes).

Quelles sont tes attentes lorsque des judokas veulent passer des katas

Je tente à chaque saison le pari de transmettre un peu de culture judo. Cela reste mon objectif 1er alors que pour mes élèves, ce qui compte surtout c’est l’efficacité de l’enseignement afin de passer au plus vite leur kata pour la ceinture noire tant désirée. Je ne peux pas leur en vouloir, c’est du vécu personnel. Mais plus mes élèves veulent progresser dans leur passage de grade ou dans leur pratique, plus ils sont à la recherche d’autres choses que la répétition de mouvements codifiés. Ils attendent surtout de comprendre pourquoi ils font les gestes de telles et telles façons. Le judo est avant tout un sport de réflexion d’où le terme « art ».

Ensuite, le kata ne s’apprend pas que sur youtube, donc cela demande de l’investissement : travail et  motivation.

Tu es membre du jury kata pour la région, explique nous comment se déroule les passages de grade, qu’attendez vous des candidats ?

Oui, cela fait une vingtaine d’années que je suis jury de kata au niveau de la région pays de Loire. Ce que nous attendons des candidats, avant tout, c’est de faire de leur mieux avec leurs moyens. Je suis très attachée à tenir compte de l’âge des candidats – non pas qu’ils sont moins bons physiquement ou autre, mais surtout qu’à 30 ou 40 ans, les derniers examens scolaires commencent à dater et  ce n’est pas évident du tout de passer un examen devant un jury par rapport à leurs plus jeunes collègues. Le stress peut vous faire passer à côté de la prestation malgré des heures et des heures de travail et notre job, c’est aussi de mettre à l’aise les candidats. Pour le reste, c’est à dire, la démonstration, on voit tout de suite si le kata a été travaillé ou non.

Tu es un pilier du JAC, quel est ton parcours dans ce club ?

Je suis arrivée au JAC dès sa création en suivant comme dit précédemment, mon prof du Breil. C’était ma 1ère année de fac donc mes parents n’ont pas trop « tiqués » à me voir parcourir 10 km (aller) en mobylette (et oui, pas encore de voiture) 2 soirs par semaine. Et puis, au bout d’1 an, le club se développe et on me demande de faire des cours aux enfants en binôme avec Kakou – la graine est semée… j’adore ça. Je prends de plus en plus d’horaires de cours (mardi soir, mercredi après midi et samedi après midi également) + le suivi des compétions des enfants le dimanche.  Je passe mon brevet d’Etat de judo tout en poursuivant mes études de droit et je continue de pratiquer le soir. Je rentre au comité directeur en 1980 et deviens secrétaire l’année suivante pendant que kakou deviendra trésorière et elle assumera ce rôle pendant une trentaine d’année). Je passe aussi mes grades d’arbitrage car ce n’est pas nouveau, à l’époque aussi il y avait un besoin d’arbitre. Je suis donc arbitre régional mais plus très à jour. C’était très courant, lors des compétitions, qu’après les combats, on devenait arbitre pour compléter le tournus. J’ai même vu mon 1er prof qui était en fac de médecine, terminer son combat, se précipiter sur un tapis car un combattant était blessé et terminer sa journée en arbitrant – c’était le bon temps mais totalement surréaliste aujourd’hui…

Et puis, en juin 1989, je quitte tout cet univers, MON univers,  pour mon 1er poste de juriste à Chartres – et non, pas Chartres de Bretagne dans le 35 mais en Eure-et-Loir dans le 28, à  plus de 300 km du JAC. J’y suis toujours et je reviens tous (ou à peu près)  les vendredis soirs depuis 32 ans pour transmettre et recevoir.

Qu’est ce qui fait, à tes yeux, la singularité du JAC ?

C’est tout ce que je viens de raconter, on l’aime ce club et on y revient malgré les péripéties de la vie (déménagement, activité professionnelle prenante, vie de famille) – il n’est pas rare de retrouver des enfants de nos plus anciens adhérents qui s’inscrivent au JAC.

C’est un club de fidèles – et pour paraphraser Mamy (notre ancienne présidente durant 3 décennies) : « club sympathique et dynamique » –

Martine en compagnie de Stéphanie Clouteau, François Bard et Dominique Rennou dit Mamy du JAC

JAChronique #83 – Deux nouvelles ceintures noires au JAC

JAChronique #83 – Deux nouvelles ceintures noires au JAC

Deux nouvelles ceintures noires au JAC !

Quel bonheur d’ouvrir cette Jachronique avec l’annonce de l’obtention de la ceinture noire 1er dan de Samy. Notre valeureux et fidèle judoka rejoint ainsi son jeune frère Karim qui l’a obtenu une semaine avant lui. C’est donc un carton plein pour les deux frères qui sont des piliers du JAC. En effet, ils ont débuté tout gamin le judo au club, et, ont gravi avec détermination toutes les étapes qui les ont amené à ce grade.

Karim et Samy

Nous sommes très fiers et très heureux pour eux. Bravo à leurs enseignants Philippe, François, Dominique, Antoine et Martine (pour la partie kata). C’est un immense honneur pour le JAC.

Vincent et sa fille Anna.

Vincent vient, également, d’intégrer le club des ceintures noires. A 54 ans, notre kiné signe un exploit majuscule après 9 saisons de pratique
du judo. 

C’est à Angers qu’il a réussit l’exploit d’enchainer 5 victoires d’affilée par ippon (dont 3 victoires après un travail au sol qui n’a laissé aucune
chance à ses adversaires), marquant ainsi les 100 points nécessaires pour valider cette UV.
Sportif accompli, il a tâté du triathlon, du trek, de la course longue distance, il poursuit avec le VTT, du vélo de randonnée (il est capable
sur un coup de tête de faire le canal de Brest à Nantes en 2 jours pour le plaisir), ju-jistuka depuis de nombreuses années, Vincent est un
redoutable adversaire dans la pratique du judo ne-waza (au sol). Un immense BRAVO à lui. Vincent est un judoka inspirant.
Dans la foulée de son 1 er dan, Vincent a décidé d’enchainer les compétitions pour glaner les points du deuxième dan. Lors de son 1 er
shiai il a, déjà, empoché 30 points. Il était accompagné de Clément, qui lui, a gagné 10 points, et malheureusement, une petite entorse du
genou. Nous lui souhaitons un prompt et bon rétablissement.
Notons que Salahéddine, Hélori, Jules, Thomas, Camille, Noam, Lola et Pierre-François ont commencé, pour certains, et, poursuivis pour
d’autres, leurs moissons de points pour le 1 er dan. Gageons que le contingent des ceintures noires du JAC ne saurait tarder à s’agrandir.

Sébastien, de son côté, poursuit sa quête du 4 ème dan. Alexis et Jérémy quant à eux ont validé plusieurs katas pour l’obtention, respectivement, de leur 3 ème et 4 ème dan. Bravo également à eux.

Voilà pour la page kata, qui annonce le très prochain portrait de Martine Riou notre enseignante bénévole qui prend en charge cette partie du
travail au JAC.
Ouvrons une page résultats (quelques uns étaient déjà donné dans la JAChronique précédente).

 

Championnat de Loire Atlantique benjamines benjamins le samedi
01 avril.

Chez les filles : Suzanne : vice championne de Loire-Atlantique, Lise :
7eme, Clémence 9eme, Maeline : 9eme
Chez les garçons
Alan : 3 ème , Julian 7eme, Khaled, Jules, non classés

Championnat départemental de Loire-Atlantique Poussin(e)s du
dimanche 02 avril

Bravo à Mayeul, Raphaël, Ayoub et Théodore qui ne se classent pas, à Wassim qui termine 7eme en -42kg après de beaux combats et un
superbe Tai Otoshi en gaucher-droitier, à Zoé, qui fait un superbe parcours en -24kg, terminant 3 ème.
Un grand bravo à Armel champion départemental en -38kg, avec la manière !

Armel

Zoé

Merci à Jules, Lola, Thomas, Loïse et Domitille pour avoir officié toute la journée en tant que commissaires sportifs. Bravo à Arthur, qui, la veille a participé à la coupe du jeune Arbitre.

Un très beau tournoi des petits As (tournoi par équipes poussins) vient conclure ce week-end de compétitions.
Le club présentait deux équipes complètes composées de poussins 1ere et 2ème année.
JAC 1 : Hugo, Ayoub, Charlie, Armel et Wassim (3 poussins 1ère année – 2 poussins 2ème année)
-Arbitre : Arthur / Comissaire : Maëva
JAC 2 : Issa, Théodore, Shadi, Gabriel et Albert (3poussins 2ème année et 2 poussins 1ère année)
-Arbitre : Ezechiel / Commissaire : Jean-Eudes

Un groupe magistral.

🏆Le JAC 1 remporte le tournoi🏆
Victoire 3-2 contre le Dojo Nantais 1 en 1/8
Victoire 3-1 en 1/4 contre Châteaubriant
Victoire 3-2 en 1/2 contre les Sorinières
Victoire 4-1 en finale contre Saint Sebastien
Le JAC 2 démarre bien en battant en 1/8 le Jc Bouaye, 3-2.
Défaite sur Saint Sébastien en 1/4 – 4-1.
Défaite sur le NAC en repêchage 3-1.
Bravo à eux pour leur belle journée.
Bravo à tous et toutes pour l’état d’esprit serein et joyeux tout au long de beau tournoi.
Merci aux arbitres et commissaires, merci à Mickael pour avoir arbitré aujourd’hui en tant qu’arbitre départemental.
Merci aux parents pour leur soutien sans faille !
Samedi, se déroulait le championnat régional benjamin.
Alan et Suzanne se classent respectivement 9e de ce beau championnat !
Bravo à eux pour leur superbe saison !

Alan et Suzanne.

À très vite pour la suite,

L’équipe de la JAChronique

JAChronique #82 – Quelques résultats sportifs

JAChronique #82 – Quelques résultats sportifs

Bienvenue à vous pour cette 82ème JAChronique, dédiée aux derniers résultats sportifs du club.

Traditionnellement en début d’année civile se déroulent les districts qualificatifs pour le niveau départemental pour les poussins (8/9 ans) et benjamins (10/11ans). Nos valeureux jacmen et jacwomen se retrouvaient donc sur les tapis du dojo du croissant le week-end du 04 et 05 Mars. Pour de nombreux enfants les districts sont un baptême du feu, en compétition officielle. Il y a de l’enjeu, et, pas mal de concurrence. C’est donc toujours un peu stressant ! François, Dominique et Antoine nos professeurs en charge des enfants de ce niveau étaient donc mobilisés pour coacher leurs     élèves.

Voici les résultats :

Chez les poussines

Zoé 2ème, Mathilde 5ème, Camille non classée

Chez les poussins

Ayoub 1er, Armel 1er, Wassim 2ème, Mayeul 3ème, Théodore 5ème, Issa 9ème, Simon, Louis, Gabriel D et Gabriel G, Léon, Vianney, Dorian, Raphael, Charlie Non classés.
Une pensée à Léon qui s’est blessé sur ce tournoi. Prompt rétablissement à lui !

Chez les benjamins

Alan 2ème, Jules 2ème, Aaron 3ème, Ewen 7ème, Julian 7ème, Khaled 7ème, Théo, Ryan et Adam non classés

Les benjamines, elles, passent ce tour de qualification et se retrouvent directement au niveau départemental.

Un peu plus tôt les 11 et 12 février se déroulaient les championnats départementaux cadet/cadette. C’est une compétition relevée qui demande de la préparation.

Voici les résultats : 

Chez les garçons seuls deux combattants se présentaient : Aurélien termine 7ème et Mattéo est non classé

Chez les cadettes elles étaient 4 à porter les couleurs du JAC : Domitille termine 1ère, Maéva 3ème, Lola 5ème et Blanche est non classée. Domitille, Maéva et Lola iront en découdre au niveau régional à Angers.

Profitons de cette page résultat pour donner des nouvelles de Titouan et Zacharie Dijol (qui ont quitté le JAC pour prendre leur licence au prestigieux club de Sucy en Brie où ils s’épanouissent et progressent au contact de judokas de niveau mondial). Les deux frères disputaient le 05 mars le championnat de France Junior 1ère division. Titouan termine à la 7ème place, lui qui visait un podium, est reparti déçu de sa journée, Zacharie, quant à lui, décroche la médaille d’argent, de bonne augure pour la suite de sa saison dans cette catégorie d’âge qu’il découvre. Bonne continuation à eux deux ! 

Un grand grand merci à toutes celles et ceux qui ont officié en qualité d’arbitre et de commissaire sportif. Un spécial big Up à Juliette Leprévost (membre éminente du comité directeur du club) qui était responsable de l’arbitrage des compétitions poussin benjamins pour la première fois. Juliette a, évidemment, assuré avec brio tact et intelligence ce baptême du feu. Enorme BRAVO à elle, pour cet investissement exemplaire.

De son côté Erwann Rennou (membre du comité directeur du club) arbitre national, a officié sur deux compétitions premium ces dernières semaines : le tournoi excellence de Rennes et les championnats de France 1ere division junior. Bravo à Erwann qui porte haut les couleurs du club, du département et de la ligue.

 Erwann arbitre ici un combat du championnat de France junior.

 

Rappelons que tous les licenciés du JAC, (à partir du niveau minimes) sont invités à officier soit en arbitre soit en commissaire sportif sur au moins une compétition dans l’année. 

Sachez que le club doit assurer des postes à chaque compétition, lorsque ce n’est pas le cas non seulement nous payons une amende, mais en plus nous envoyons un signal très négatif à l’ensemble des judokas. Le JAC est un club qui compte beaucoup de licenciés, il n’est donc pas normal que nous ne puissions pas toujours assurer notre cote part. Sans arbitre ni commissaire il ne peut y avoir de compétition ! 

Juliette est à votre écoute pour vous aiguiller, c’est elle qui gère l’arbitrage pour le JAC. Des tableaux d’inscriptions sont à votre disposition au dojo du croissant.

C’est  sur ce petit, mais essentiel, rappel, que nous refermons cette 82ème JAChronique, en espérant qu’elle vous ait plu. À très bientôt pour la suite de nos aventures. D’ici là portez vous bien, rendez-vous au prochain Ippon !

JAChronique 81 – Le portrait d’Antoine

JAChronique 81 – Le portrait d’Antoine

Salut à vous toutes et tous chères lectrices et lecteurs.

Nous sommes ravis de vous retrouver. Ouvrons donc, la page de cette nouvelle et 81ème JAChronique.

Au sommaire, vous découvrirez le portrait du surprenant et attachant Antoine, l’un de nos professeurs, vous aurez des nouvelles de nos compétiteurs sur une très dense page des résultats. Bonne lecture.

Commençons donc par faire plus ample connaissance, avec Antoine qui a rejoint la grande famille du JAC, en tant qu’enseignant, cette saison. Antoine a en charge les cours du lundi, du jeudi, (5 cours de judo et 1 cours de taïso). Il a accepté de répondre à nos questions, avec sincérité. C’est donc à la découverte de ce professeur singulier, et de cet homme attachant, que nous vous convions maintenant. 

On ne te connaît pas bien (pas assez bien). Présente-toi ? Quel âge as-tu, ou es-tu né ? Pourquoi et comment es-tu devenu professeur de judo au JAC ? :

Antoine : Bonjour et tout d’abord merci pour ce portrait ! J’ai 35 ans en mars, je suis né et j’ai grandi en île de France. J’ai passé mon diplôme de professeur de judo en 2011 en parallèle de mes études à l’Université en conduite de projets culturels. En 2011, je n’avais pas le projet de devenir immédiatement professeur de judo, mais, je savais que l’envie d’enseigner serait un jour très forte et, je souhaitais être prêt pour le moment venu. 

Jusqu’en 2021 je travaillais en 39h et il m’était impossible de combiner enseignement du judo et vie professionnelle. Cependant je travaille à mon compte depuis un peu plus de 1 an, et, je peux aujourd’hui organiser mon emploi du temps comme bon me semble. C’est à ce moment-là que je me suis dit que j’allais enfin pouvoir commencer l’enseignement ! 

Je suis arrivé à Nantes en 2020. Je ne connaissais pas bien les dojos de la ville mais j’ai regardé sur le site du comité, je suis tombé sur une annonce qui correspondait parfaitement à ce que je cherchais ! J’encadre depuis le mois de septembre, le lundi et le jeudi, 5 cours de judo et 1 cours de taïso au Judo Atlantic Club.

Comment as-tu découvert le judo ?

Antoine : Je ne me souviens pas très bien comment j’ai découvert le judo, j’étais trop petit. Lorsque j’avais 3 ans j’aurais dit à ma mère que je souhaitais faire du judo. Elle m’a alors accompagné au dojo près de chez moi et mon professeur à dit que j’étais trop jeune et qu’il fallait que je revienne un peu plus tard (à l’époque il n’y avait pas d’éveil judo). J’y suis retourné à l’âge de 6 ans et me voilà aujourd’hui avec 29 ans de pratique de judo. 

Quel est ton parcours de judoka ? Quelle est ta technique préférée et pourquoi ? 

Antoine : J’ai donc commencé le judo à 6 ans, j’ai pratiqué pendant 25 ans avec Philippe Jacomin (6e dan) dans les Yvelines.

C’est Philippe qui m’a enseigné le judo. J’ai également pratiqué en Bretagne ainsi qu’au Japon pendant plusieurs années. Aujourd’hui je suis 3e dan et je prépare mon 4e dan. Ma technique spéciale debout c’est Morote seoi otoshi (une variante de tai otoshi) car c’est une technique qui s’adapte bien à mon gabarit et qui est redoutable d’efficacité avec de nombreuses opportunités en combat.

Au sol j’aime particulièrement les étranglements, notamment Gyaku juji jime.J’aime beaucoup les étranglements car ils nous relient directement à la martialité pure qui est à l’origine de la création du judo. 

Qu’est ce qui t’a plu et te plait dans cet art martial ?

Antoine : J’aime l’engagement physique et mental que nécessite la pratique du judo que ce soit au court terme (en randori ou shiai) ou bien sur le long terme (l’étude et le perfectionnement du principe de judo). C’est souvent difficile et il faut persévérer dans la pratique. On met beaucoup de temps à maîtriser le judo, ce n’est pas une activité que l’on peut prendre en main de manière immédiate comme certains sports.

Les judokas sur le tatami ont tous comme objectif le perfectionnement de leurs techniques. Cela demande de l’effort personnel et beaucoup de travail collectif, j’aime cela. En judo on ne fait rien tout seul, appartenir à un dojo c’est appartenir à groupe de personnes qui cherchent ensemble à s’améliorer, c’est comme une petite famille et les liens tissés sont très forts.  J’apprécie également le projet éducatif et la vision de Jigoro Kano, le judo est un système global complexe, immensément riche et passionnant.

Tu as voyagé au Japon, tu as d’ailleurs un rapport singulier à ce pays, peux-tu nous détailler ta relation au pays du soleil levant ?

Antoine : En effet j’ai vécu au total 4 ans au Japon. Je suis d’abord parti en 2008 avec mon dojo, nous nous sommes entrainés à l’université de Tenri et au Kodokan. Par la suite en 2013 dans le cadre d’un stage d’étude j’ai vécu 6 mois à Fukuoka dans le sud du Japon.

Puis en 2015 je suis parti travailler à Tokyo dans les échanges culturels pendant 3 ans et 6 mois. Durant ces quatre années j’ai pu pratiquer dans différents dojos au Japon (Tenshinkan dojo, Nakano dojo, Kodokan, Tenri, Tsukuba et d’autres) c’était une expérience très riche et des souvenirs extraordinaires. Je suis rentré en France en 2019.

Fukuoka

Quels sont les points essentiels que tu souhaites transmettre à tes élèves, bien entendu il y a l’aspect technique mais pas que. Il me semble que tu es attaché à la transmission de l’esprit judo, des codes du bushido (comme on dit), peux-tu nous parler de cela ?

Antoine : En effet l’aspect technique est très important surtout pour les enfants car c’est à ce moment-là que se joue beaucoup de choses. Si les jeunes judokas ont de bons fondamentaux techniques alors ils deviendront de bons judokas par la suite. Obtenir de la puissance physique pourra se faire plus tard, mais sans technique il est très difficile de s’exprimer en judo. 

Pour ce qui est de l’esprit du judo je souhaiterais faire comprendre que nous sommes les héritiers d’un patrimoine culturel vaste et profond. Être judoka ce n’est pas uniquement pratiquer une activité physique, mais c’est faire partie intégrante d’un monde à part avec une histoire et des codes qui lui sont propres. J’aimerais que les judokas puissent percevoir tous les bienfaits que la pratique du judo peut apporter dans différents aspects de la vie. En tant que professeur je suis également garant de la transmission des valeurs de notre pratique, c’est une grosse responsabilité !

Tenri, Japon.

A côté du judo tu as d’autres activités (passions), professionnelles et culturelles, peux-tu nous en parler ?

Antoine : En effet ! Pour l’aspect professionnel en dehors du judo j’exerce à mon compte l’activité de conseiller voyage pour le Japon. Je planifie et organise des séjours au Japon pour des voyageurs indépendants. Je donne également des cours de grammaire japonaise dans une association à Nantes. Pour ce qui est des passions en plus du judo je suis musicien (batteur) et joue dans un groupe nantais composé de 9 membres. Notre style musical évolue entre le zouk, l’afrobeat et le funk ! 

Voilà presque 6 mois que tu enseignes, comment as-tu vécu cette première période ? Es-tu heureux de ton choix d’enseigner ?

Antoine : Cette période s’est très bien passée ! Notamment grâce à l’accueil de François et Dominique ainsi que Alexis et l’ensemble des membres du bureau ! Je me suis tout de suite senti à l’aise. Je suis très content et l’enseignement m’apporte beaucoup !! C’est un réel plaisir que de pouvoir partager un petit peu de mon expérience sur les tatamis du JAC. 

Qu’est-ce que tu aimerais apporter à tes élèves au Jac?

Antoine : J’aimerais que les élèves puissent s’épanouir en tant que personne et en tant que judoka. Pour moi le judo a été un repère solide tout au long de ma vie grâce à mes professeurs et partenaires, souvent amis, judokas. Je me sens toujours bien dans un dojo. J’aimerais qu’il en soit de même pour les judokas du JAC, pouvoir créer un environnement qui permet aux judokas de pratiquer ensemble avec engagement et plaisir. Du plaisir de la pratique découlent les progrès. 

Explique-nous d’où viennent tes tips d’entraineur : je pense en particulier à l’échauffement qui est assez différent des échauffements classiques. C’est intéressant de comprendre les racines de ton enseignement ?

Antoine : Pour ce qui est de l’échauffement je reproduis ce que j’ai connu en tant qu’élève avec mon professeur ou bien au Japon ! L’idée est de s’échauffer mais tout en faisant du judo (le judo qui peut prendre de nombreuses formes). Par exemple en pratiquant le Tandoku renshu (exercices seul) ou bien Sotai renshu (exercice avec partenaire) nous retrouvons énormément de situations d’étude qui constituent un excellent échauffement ! Ce sont des exercices de judo qui nous obligent à améliorer nos gestes et à perfectionner notre posture tout en préparant le corps à l’exigence de l’entraînement ! 

As-tu des maitres ou des judokas qui t’ont marqué, inspiré ?

Antoine : Bien sûr, mon professeur Philippe Jacomin avec qui j’ai commencé le judo et qui est depuis tout ce temps mon professeur. C’est également Philippe qui m’a fait découvrir le Japon en 2008 et ce sont des souvenirs gravés à vie.

Sinon pour les judokas ce n’est pas très original mais j’admire les judokas de l’université de Tenri pour la pureté de leur judo : Joshiro Maruyama, Shoei Ono ou bien Tadahiro Nomura ! J’aime également beaucoup Yasuyuki Muneta qui était un combattant lourd extrêmement technique ! Chez les filles j’aime beaucoup Abe Uta et Kaori Matsumoto pour leur esprit de combativité hors norme ! En France j’apprécie beaucoup Ugo Legrand et Benjamin Axus pour la fluidité de leurs techniques.

NDLR : Merci Antoine d’avoir répondu à nos questions. Nous sommes ravis que tu enseignes au JAC, et que tu transmettes cet état d’esprit qui t’anime.