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Interview de Mamy par Lydia

Mamy c’est notre ancienne présidente qui a passé la main à Alexis très récemment. Elle nous a gentiment accordé du temps pour lui poser quelques questions. L’occasion parfaite pour revenir sur son parcours et son histoire avec le JAC.

Bonjour, peux-tu présenter ?

Je m’appelle Dominique Rennou et je suis née le 14 mai 1950. J’ai commencé la pratique du judo assez tardivement à l’âge de 27 ans grâce à une voisine à moi qui a fondé un club de judo féminin et qui m’a gentiment invité à en faire partie : le début d’une belle et longue histoire. Le fait de commencer le judo tard n’a jamais été un frein et la détermination a toujours été la même jusqu’à l’obtention de ma ceinture noire le 31 janvier 1993 à l’âge de 43 ans. La preuve que rien n’est impossible dans la vie quand on y met de la volonté et de la détermination.

Quand est-ce que ton histoire avec le JAC a-t-elle commencé ?

Mon histoire avec le JAC a commencé lorsque je suis arrivée à Nantes en 1988. Je cherchais un club dans mon quartier afin de continuer la pratique du judo et j’ai croisé le chemin du JAC. Un an après mon arrivée au JAC, on m’a proposé de devenir la présidente du club et j’ai tout de suite accepté. J’ai donc été la présidente du club de 1989 à 2020. (31 ans de bons et loyaux services !)

Peux-tu m’en dire plus sur tes missions en tant que présidente ?

En tant que présidente, on fait beaucoup de choses assez diverses. Par exemple, on négocie de longues heures comme lors de l’implantation du JAC sur le site du Croissant qui a nécessité de longues heures de négociation avec la mairie. Mais à la vue de l’ampleur prise par le club grâce à ce transfert de la Noë Lambert vers le Croissant, on peut dire que ces heures de travail en valaient la peine. Au-delà des négociations, c’est aussi d’être présente à tous les niveaux : aider au fonctionnement du club, veiller à tout au niveau administratif, organiser les réunions, organiser les inscriptions et plein d’autres choses. Être présidente du club c’est aussi assurer une fonction de représentation de celui-ci vers les acteurs extérieurs et de symboliser les valeurs du JAC. C’est aussi une fonction de représentation judiciaire s’il y a des problèmes. C’est beaucoup de travail en effet mais je ne me suis jamais sentie seule et j’ai toujours été entouré de gens compétents et de belles personnes qui m’ont fait passer d’agréables moments.

Qu’est-ce que cette expérience au JAC t’a apporté sur le plan personnel ?

 

Tout d’abord, un apport vis-à-vis du judo en lui-même. Le judo, au-delà d’une simple activité sportive, c’est un ensemble de valeurs qu’on apprend à s’approprier. Le judo nous permet de réapprendre à positionner notre corps dans l’espace ; il nous aide à acquérir une tranquillité corporelle ainsi qu’une assurance corporelle et ce sont des choses dont on a besoin dans la vie courante.

Mais c’est surtout une expérience humaine passionnante. Le JAC, c’est un club qui, malgré son nombre important de licenciés, reste un club familial, amical et convivial. C’est un club où on ne se sent jamais seul(e)s : il y a toujours des personnes sur qui compter, des personnes qui malgré leurs compétences sont toujours restées modestes. Le contact humain c’est très important et on s’en est encore plus rendu compte avec le confinement car malgré l’apport des technologies, on a ce besoin de contacts humains, de voir sa famille, ses amis, …

As-tu une anecdote à nous partager ?

Oui, lors du passage ma ceinture noire, toute l’équipe du JAC qui m’a suivi depuis le début était présente et toute cette équipe m’a aidé à obtenir cette ceinture. Je dois cette ceinture à tout le monde car sans ce soutien cela aurait sûrement été différent.

Si tu devais définir le JAC en un mot, qu’est-ce que ce serait ?

Ce n’est pas vraiment un mot mais j’utiliserais la devise du club : « le JAC un club sympathique et dynamique ».

Je te remercie pour le temps que tu m’as accordé. A bientôt.

Lydia Amara