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Deux cracs !

Evènement rarissime au JAC cette semaine nous déplorons, coup sur coup, deux blessés dans le groupe cadet/junior.

 

Mercredi lors de l’entrainement compétition du soir c’est Aménophis qui s’est blessé au radius (trait de fracture à l’extrémité du radius) sur un mauvais appui au sol, et, samedi en compétition lors de la coupe de France cadet c’est Victor qui se blesse à la tête de l’humérus durant l’échauffement.

 

Notre sport, comme tous les sports de combat et de contacts, compte son lot de blessures, mais en proportion c’est l’un de ceux qui déplore le moins de traumatismes.

 

Au JAC nous tenons particulièrement à cet adage : ne pas se blesser et ne blesser personne, néanmoins il faut parfois accepter une petite loi des séries, ce fut le cas cette semaine !

 

Rassurons les parents qui découvrent la pratique, au judo vos enfants risquent moins la blessure car ils apprennent à chuter, à se réceptionner et à affronter l’incertitude du déséquilibre. C’est l’une des grandes vertus du judo.

 

En tout cas la JAChronique souhaite un prompt et bon rétablissement à nos deux gaillards.

 

Voilà pour les cracs ! Passons au Boum !

 

Boum comme les feux d’artifice allumés sur les tapis de compétitions, car ce week-end fut encore bien chargé pour les jacmen.

 

Les critériums techniques au Croissant

Samedi, les benjamins et poussins avaient rendez-vous avec le critérium technique au dojo du croissant. Les judokas sont en binôme et évoluent selon différents ateliers appréciés par un jury. Du ne waza (travail de sol), du tachi waza (travail debout) et des Ukemis (chutes).

Ici pas de combat, donc pas de tension provoquant des comportements parfois irrationnels chez les entraîneurs et les parents. Au contraire, c’est dans une ambiance toute paisible et sereine que les enfants présentent leurs techniques à la demande des juges.

 

Coté juge justement, la règle de ce critérium impose que chaque club qui aligne des enfants doit aussi présenter un juge ceinture noire. C’est Flavien qui représentait le JAC de ce côté.

Flavien juge d’un jour et les poussins du JAC

 

Merci à lui qui s’est spontanément proposé. Flavien vient de revenir à Nantes pour préparer sa thèse en physique appliquée au domaine de la radiothérapie (quand les protons et les alphas peuvent agir plus précisément dans les traitements par radiothérapie – en résumé -).

Ce très bon judoka qui a participé au championnat de France 1ère division, est l’incarnation même du sportif de haut niveau qui prouve que l’on peut tout faire et tout faire bien même ! Le JAC est très heureux de le retrouver dans ses rangs.

 

En poussins, 3 binômes, entraînés par François, se présentaient l’après-midi devant les juges. A l’arrivée :

 

La 1ère place d’or pour Victor et Antonin dans la catégorie jaune-orange.
La 2ème place d’or pour Paul et Sacha dans la catégorie jaune-orange.
diplôme de bronze pour Alice et Juliette dans la catégorie jaune-orange.

 

Les poussin(e)s de gauche à droite : Alice, Antonin, Sacha, Paul, Victor et Juliette.

Chez les Benjamins, le JAC présentait deux binômes.

Juliette et Ahmed remportent un diplôme d’argent ainsi que Pierre et Timothée. Bravo à eux !

Félicitations à nos jeunes pousses, qui ont abordés l’évènement avec motivation, plaisir et décontraction un cocktail souvent payant !

 

Parallèlement, ce samedi, à Angers se déroulaient la coupe régionale cadet et espoir (les cadets 1ère année).

 

Pour le groupe composé de Néfertari, Titouan, Mohamed-Amine, Ulysse, Victor, Nikita, Thomas, Romain, objectif une médaille et un podium afin de poursuivre l’aventure vers la coupe de France qui se déroulera en Octobre à Ceyrat.

Après une belle journée dense et riche,  voici le bilan des courses :

Victor se blesse à l’échauffement et repart le bras en écharpe après son deuxième combat – il a tout de même gagné le premier par Ippon malgré sa fracture de la tête de l’humérus.

Néfertari, Mohamed-Amine, Titouan, Romain se classent seconds de leur catégorie respective.

Ulysse, Nikita et Thomas décrochent du bronze. Pour tous ce sera donc direction l’Auvergne en Octobre ! Sept sélectionnés !

Une partie des combattant(e)s du week-end après un entraînement du mercredi soir.

 

 

Dimanche, François remettait cela avec les benjamins qui venaient en découdre au championnat régional. Le niveau de la compétition était ici bien relevé et nos jacmen allaient devoir batailler ferme.

Juliette, Aurélien et Maxim en compagnie de Thierry, arbitre du jour.

A l’issue de la journée Juliette décroche la 7ème en -40kg, Domitille une 5ème place en +63kg. Chez les garçons Aurélien, Maxim et Hélori finissent 9ème de leur catégorie. Voilà du joli grain moudre pour nos jeunes qui vont repartir de plus belle vers de meilleurs classements.

Nos benjamins sont travailleurs, impliqués et appliqués lors des entraînements, le groupe composé des compétiteurs et des non-compétiteurs est animé d’un bel état d’esprit général qui fait forcément progresser chacun dans sa quête du judo, c’est bien là l’essentiel !

Micky et Billy ont arbitré les benjamins avant d’enfiler le Judogi pour combattre chez les juniors.

Chez les juniors, au championnat régional, Micky ne se classe pas en -60kg et Billy termine 7ème chez les -66kg.

Une journée riche d’enseignements pour tous, judokas et professeurs. Merci à Erwann, Thierry, Billy et Micky pour leur présence sur le week-end en tant qu’arbitres.

Après Crac, Boum…

Hue et en avant vers la fin de la saison qui approche à grand pas. Guettez vos mails et suivez l’actualité du JAC car plusieurs échéances ne sauraient tarder à être annoncées : les inscriptions en ligne pour la saison 2018/19, la fête de fin d’année sont entre autres attendues.

 

Avant de nous quitter, voici pour vous, un article de Thierry concernant le KUMI KATA et son arbitrage.

 

Le Kumi-kata

Nous nous étions quitté alors que les combattants entraient dans l’arène ou plutôt sur la surface de combat.

La première chose qu’ils vont devoir faire c’est se saisir.

La saisie (ou kumi-kata) est un art à part entière au judo. Cette action semble très souvent pénible, c’est sans doute ce qui fait fuir nombre de spectateurs et de téléspectateurs profanes qui n’y trouvent aucun intérêt.

Pourtant dès que vous pratiquez vous comprenez que c’est décisif. Si vous observez les combattants de haut niveau, en particulier les japonais, vous verrez que dès leur saisie installée, s’ils sont parvenus à prendre la saisie désirée,  l’attaque suit très rapidement, souvent efficace. C’est principalement par ce biais (avec le déplacement) que le déséquilibre (ou kuzushi) est provoqué et que la projection (ou Nageru) est initiée.

Sans saisie pas de judo ! C’est pour cela que l’on entend souvent les coachsindiquer à leurs élèves : « pose les mains ». C’est aussi pour cela que les compétiteurs s’épuisent littéralement pour ne pas céder sur ce point.

La saisie conventionnelle au judo est la suivante : une main (le plus souvent la main directrice) au revers dite tsuri-te c’est la main qui pêche.  L’autre main (la main faible) à la manche dite hiki-tec’est la main qui tire.

Pour installer cette garde classique puis attaquer,les combattants ont 45 secondes lors d’un combat de compétition, tant qu’il y a une progression positive. S’ils dépassent ce temps ils seront sanctionnés par un shido (1 shido = 1 carton jaune, 3 shidos = hansokumaké ou disqualification).

Le but est d’éviter  que les combattants pratiquent un anti-judo trop tactique sans attaque. La saisie des deux revers est aussi acceptée comme une garde conventionnelle.

Toute saisie qui n’est pas conventionnelle est autorisée (si elle n’est pas faite en dessous de la ceinture)  mais elle doit être suivie d’une attaque immédiate.  C’est le cas en particulier pour les saisies de manches particulières dites :

 

Saisie en poche, saisie pistolet et saisie du poignet.

 

Mais aussi pour les gardes croisées

Les gardes unilatérales

Les saisies de ceintures

Les saisies de bas de veste ou des bouts de manche

Les seules saisies qui continuent à être interdites sont la saisie de l’intérieur de la manche que ce soit debout ou au sol.

La saisie sous la ceinture

Le but est donc de saisir en évitant d’être saisi, pour cela il est autorisé de faire céder la saisie de l’adversaire, de l’esquiver mais toujours dans les mêmes limites, des 45 secondes, tout en étant soi-même constructif.

Il est interdit de ne faire qu’esquiver, refuser la saisie adverse ou la faire céder. Ce qui serait sanctionné d’un shido. Il faut soit même, dans le même temps, montrer que l’on tente de saisir pour projeter.

Par ailleurs, certaines méthodes pour éviter la saisie adverse sont interdites, c’est le cas de :

 

Faire lâcher la prise à deux mains

Frapper le bras ou la main de l’adversaire avec la main ou le bras

Protéger son revers pour empêcher la saisie

 

Bloquer les mains de l’adversaire

S’aider avec la jambe pour briser l’emprise de l’adversaire

Pour tous ces interdits la sanction est la même : shido.

L’arbitre l’indiquera après avoir annoncé le Mate. Il mimera le geste interdit pour que combattant et public comprennent la raison de la sanction.

Il arrive que les deux combattants soient sanctionnés pour les mêmes raisons (gardes unilatérales en particulier pour des adversaires en gardes opposées droitier/gaucher qui ne saisissent que les revers, refus de saisie -l’arbitre mime alors un chat qui griffe en l’air c’est assez mignon-).

Pour finir il existe une saisie non conventionnelle qui est un cas particulier : la prise de l’ours  elle consiste à venir faire un gros câlin à son adversaire en le serrant dans ses bras et à le projeter grâce à cette saisie (le plus souvent vers l’arrière en ko-soto-gake).

Cette saisie non conventionnelle est autorisée si elle est suivie d’une attaque mais uniquement si elle a été précédée d’une prise conventionnelle d’au moins une des deux mains c’est-à-dire soit un prise de la manche soit une prise du revers (un simple contact ne suffit pas).

Après ce gros câlin il ne me reste qu’à vous dire au revoir et à la prochaine fois.

Thierry