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Après deux semaines de vacances dont une dernière fort studieuse au dojo du JAC, le week-end fut intense !

Stages de vacances

Pour la seconde semaine des congés d’hiver François, notre senseï, avait concocté une semaine entre stages et cours du soir, aux petits oignons pour les jacmen and women.

Chaque jour vous avez pu suivre sur facebook les aventures de nos jeunes pousses au dojo du croissant avec des stages mêlant judo, sports collectifs, préparation physique tout cela dans une ambiance tout Jacienne de convivialité et de rigolade qui fait le ciment de votre club.

Le groupe poussins-benjamins de la première journée

Le groupe poussins-benjamins de la deuxième journée.

 

Le groupe des poussinets en compagnie de Sabina, Emre, Ulysse et Sacha, venus partager leurs connaissances.

 

Le groupe minimes-cadets, plein d’entrain et de bonne humeur !

 

Les échéances du week-end approchant ; l’intensité est montée d’un cran à partir du mercredi avec chaque jour deux heures d’entrainement pour les judokas du club : travail individualisé, répétition des gammes bref du sur-mesure pour les cadets préparant les demi-finales du championnat de France et les seniors se préparant au championnat départemental des ceintures de couleur.

Ju-Jitsu Brésilien

Le jeudi, François avait convié les clubs de ju-jitsu brésilien nantais et en particulier la MOKA TEAM de Baptiste Landais pour un cours spécifique au sol qui fut, une fois de plus, un beau succès.

On oublie trop souvent que le ne-waza (le travail au sol) représente une seconde moitié du bagage technique d’un judoka. Un peu comme dans un iceberg, le travail debout (tachi-waza) est la phase visible de la pratique, souvent la plus spectaculaire, mais le travail au sol qui demande une certaine aisance (aussi bien pour les spectateurs que pour les  pratiquants) est une clef essentielle du judo.

 

Ce jeudi donc, ju-jitsukas et judokas ont mélangé leurs savoirs (et leur sueur) pour un très bel entrainement riche et passionnant.

 1/2 finales de championnat de france cadets à Ploufragan

Et puis le soleil s’est levé ce samedi matin pour ouvrir la route de nos cadets direction la Bretagne nord et le charmant dojo de Ploufragan ou Néfertari, Victor, Ulysse, Mohammed-Amine et Titouan allaient tenter de décrocher une place qualificative au championnat de France.

Pour cela l’objectif était limpide : finir dans les deux premiers de sa catégorie !

Victor, ne se classe malheureusement pas. Ulysse, Mohammed-Amine et Néfertari décrochent une médaille de bronze hyper encourageante mais insuffisante tout comme la cinquième place de Titouan.

Mais si l’objectif de qualification n’est pas atteint, François retient les très belles prestations de nos judokas qui, ont su par leur attitude, ponctuer cette journée de magnifiques pions (à retrouver sur le groupe facebook du JAC). Vous pouvez d’ailleurs vous inscrire au groupe du Judo Atlantic Club afin de suivre l’actualité en direct lors de certains événements.

Gageons que l’expérience acquise au cours de ces échéances de haut niveau apportera son lot de petits trucs qui feront la différence la prochaine fois.

Virgile sera donc notre seul représentant cadet aux France ! Toute l’équipe est derrière lui et se remet au travail  pour l’aider dans sa quête et préparer la suite.

 

Championnat de département ceintures de couleur

Dimanche place aux seniors au dojo du croissant : Sabina (notre junior) en -70kg bleu/marron, Mickael en -66 bleu/marron, Camille en -73kg bleu/marron, Vincent en -81kg orange/vert, Thomas en -90kg orange/vert, David en -81 bleu/marron, Stéphane et Pierre-François en + 100 kg bleu/marron, se présentaient au championnat départemental.

Après une longue (voire très longue) attente nos seniors ont pu entamer leur compétition avec des fortunes diverses.

Sabina termine avec la médaille d’argent après de très beaux combats engagés et sérieux tout à son image, et la médaille d’or n’est pas passée loin du tout ! (ah cette maudite clef de bras qui n’est pas passée).

Mickaël, Stéphane et Pierre-François ne sortent pas de leur poule.

Camille attrape le bronze et quelques séquelles physiques qui dénotent un engagement sans retenue.

Thomas déroche l’argent après une belle compétition (l’or n’est pas passé loin la encore).

Vincent et David remportent l’or et le titre de champion départemental. L’athlétique Vincent, nous a régalé de magnifiques séquences de combat alliant tachi waza (debout) et ne waza (sol). Ses ses mouvements de hanches et ses liaisons debout-sol diaboliques n’ont laissés aucune chance à ses adversaires du jour. Quant à David il a su puiser tout au fond de ses ressources pour l’emporter avec brio (la finale s’est entre autre jouée à la décision des arbitres qui ont reconnu la domination de notre JACman, notamment grâce un nombre élevé de tentatives pour mettre sur le dos son vis à vis).

Bravo aux médaillés qui poursuivent leur route au championnat régional. Bravo et merci à François qui encadre ce groupe sans relâche.

la tenue réglementaire et le cérémonial en compétition

Pour continuer cette JAChronique, nous vous proposons un article sur les  de Thierry, l’un de nos arbitres référents du club. Un article explicite sur la tenue réglementaire et le cérémonial en compétition. Merci à lui !

Maintenant que le décor est planté et que le rôle des arbitres et commissaires sportif est défini nous pouvons aborder les acteurs principaux : les combattants.

Avant d’aborder le combat proprement dit nous allons étudier lors de cet article la tenue et le cérémonial.

La tenue

Comme vous le savez sans doute maintenant on l’appelle communément kimono mais le véritable terme est Judogi littéralement  « vêtement de judo ». En compétition officielle le judogi doit répondre à des normes. Ces normes ne sont pas appliquées lors des tournois et souvent, rarement strictement dans les championnats de petits niveaux : district ou département. Malgré tout il vaut mieux être en conformité au risque de se voir refuser l’accès au tapis par l’arbitre comme cela a bien failli arriver à certains de nos JACMen en demi-finale de championnat de France à Laval.

Le judogi de compétition doit être en tissage grain de riz sur la partie supérieur et tissage diamant sur la partie inférieur, le grammage du tissu doit être compris en 650 et 750 g/m². Il existe des judogi approuvés pour la Fédération Internationale de Judo (IJF) dans de nombreuses marques, ceux qui correspondent aux normes portent le logo IJF approved. Attention les normes actuelles datent de mars 2017 ceci n’est donc valable que pour les judogi récents.

Au début de la compétition les arbitres feront l’appel des combattants à la fois pour vérifier leurs présences mais aussi la conformité de leur équipement. Les combattants sont donc appelés un par un et doivent se présenter sur le tapis dans la tenue dans laquelle ils combattront. Le judogi doit être propre, les cheveux attachés de façon à ne pas gêner la saisie, les collants sont interdits, les protections (de genoux ou de tibia par exemple) ne doivent pas apparaitre et ne comporter aucune partie rigide, aucun bijou, barrette, aucun élastique avec un bout de métal ou de plastique dur, les ongles doivent être courts et ne doivent pas être peints, même le gel dans les cheveux est à proscrire. Les féminines doivent porter un tee-shirt blanc à col raz et rond la marque ne doit pas être apparente quand le judogi est fermé.

Le contrôle porte principalement sur la longueur du judogi la règle est actuellement la suivante :

Dans une position debout les bras le long du corps :la jupe doit recouvrir l’intégralité des fessiers, et la distance entre le bas du pantalon et la malléole externe (cheville) doit être égale ou inférieure à 5 cm.

Dans une position debout les bras tendus à l’horizontale les paumes ouverts doigts joints et tendus vers le haut la manche doit recouvrir l’intégralité du bras, poignet compris.

Peu de compétiteurs respectent ces normes et il y a un durcissement des règles à ce sujet. J’encourage donc tous les compétiteurs de haut niveau à se mettre en règle.

Une fois ces contrôles opérés les compétiteurs vont être appelés deux par deux sur le tapis. Le premier appelé ajoutera à sa ceinture une ceinture rouge afin d’être différencié par les arbitres et au tableau de marque. Le second appelé portait il y a quelques années une ceinture blanche en plus de la sienne, ce n’est maintenant plus le cas. Au japon le rouge et le blanc sont  traditionnellement les couleurs de l’opposition, il y avait une symbolique forte dans le choix de ces couleurs.

Depuis 1998 et suite à des pressions importantes des fédérations européennes (France en tête), dans les compétitions internationales, le premier appelé porte un judogi blanc et le second un judogi bleu. Le but était de rendre le spectacle plus télévisuel. Malgré l’opposition des japonais pour lesquels le bleu ne correspond à rien traditionnellement et le fait que les audiences télés sont en baisse depuis ces années cela n’a jamais été remis en cause. En France le judogi bleu n’est autorisé et obligatoire qu’à partir des championnats de France Seniors 1ère division.

Le cérémonial

Judogi blanc ou ceinture rouge, le premier combattant appelé doit prendre place à la droite de l’arbitre. Les deux combattants doivent attendre que l’arbitre leur fasse signe d’avancer au bord de la surface de combat. A nouveau au commandement de l’arbitre, les combattants saluent en pénétrant dans la surface de combat puis se placent face à face, se saluent sans même attendre que l’arbitre leur demande de le faire avancent pied gauche puis pied droit et attendent à environ deux mètres l’un de l’autre le commandement de l’arbitre qui devrait intervenir immédiatement : Hajime !

 

 

Vendredi soir, c’était la remise de ceinture noire 1er Dan d’Ulysse ! Vous étiez nombreux pour célébrer ce moment ! Nous vous dirons tout dans la prochaine JAChronique

D’ailleurs, quatre autres judokas du club vont recevoir dans les semaines à venir leur 1er Dan ! Une année formidable !

 

Avant de vous laissez, nous avons le plaisir de vous annoncez qu’un hors-série spécial Taïso sera publié demain.