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En ce début de saison, les cours sont remplis, les Judoka sont plein d’entrain et l’ambiance dans le Dojo est bonne. Chacun vient avec ses Zoori ou claquettes, tout le monde porte un Judogi propre, les ongles coupés. Tout est parfait ! Merci à vous de tenir compte et de respecter ces fondamentaux du Judo qui nous permettent de travailler ensemble dans la bonne humeur et le plaisir.

Chaque tranche d’âge à son propre cours, et chez les adultes, il est même possible de participer à trois cours dans la semaine, ils sont tous encadrés par François, ceinture noire 4ème Dan. Celui du lundi soir, est un cours technique où l’on peut reprendre progressivement après une longue période sans activité physique. On peut également y débuter le judo. Il n’y a pas d’âge pour commencer. Tous les ans, des adultes se prennent au jeu et nous rejoignent. L’hétérogénéité de ce cours permet que les plus gradés (ceinture noire 1er – 2ème– 3ème dan) aident à l’apprentissage des débutants. L’entraide et la prospérité mutuelle sont des principes qui vivent réellement au JAC.

Le cours du mercredi soir, lui, est un cours de perfectionnement, axé sur le rythme de la compétition, il est réservé aux Judoka ayant déjà de bonnes bases.

Puis, vient le cours du vendredi, un cours qui marque la fin de semaine et qui réunit tous les publics, de l’adolescence à l’âge adulte. C’est un cours « classique », mêlant apport technique et Randori (combat d’entraînement). Pendant ce cours un espace est même réservé à ceux qui veulent préparer leur Kata afin d’obtenir, leur ceinture noire et les Dan supérieurs. Martine RIOU, 5ème Dan s’en occupe avec précision. Merci à elle, car à chaque passage de Kata, les élèves du JAC sont reçus sans exception.

 

Parfois lors de ces cours, certains se sentent un peu fatigués et parfois après un choc se mettent « sur le bord » comme on dit. A ce moment, il y a plusieurs manières de gérer sa blessure. Bien sûr, si c’est grave, on sort, on glace etc… Mais parfois, il y a la possibilité de faire autrement, quand la douleur est légère. On peut se mettre sur le bord (toujours avec l’accord du professeur), et pratiquer d’une autre manière. Par exemple faire des Uchi komi (placement d’une technique de Judo, que l’on travaille souvent en faisant des répétitions). Par exemple, si j’ai mal à la main et que je ne peux plus continuer l’entrainement, je peux peut-être faire des Uchi-komi, sur une technique à une main, ou retravailler sur une posture.

On peut encore même s’exercer au Mitori-Geiko. La pratique par l’observation.

Petite histoire.

« Mon maître disait beaucoup de choses. Il nous racontait… Un jour qu’il était blessé, il regardait les autres s’entraîner. Jigoro Kano passe devant lui et lui demande : « Qu’est-ce qui t’arrive ? ». Il lui répond qu’il ne peut pas s’entraîner parce qu’il est blessé. Kano lui demande alors, agacé « Quel grade es-tu ? ». « 4e dan » –ce qui était alors un haut grade, a répondu mon Sensei. Et Kano, tranchant de lui dire : « Quoi ? Tu es 4e dan et tu t’es blessé ? Ce n’est pas acceptable. » Puis Kano a passé son chemin avant de revenir sur ses pas et de dire à Takagi Sensei : « Reste concentré. En regardant les autres, tu vas apprendre quelque chose. Il y a de la richesse partout pour celui qui sait observer. » Mon maître l’avait remercié et s’était mis à pleurer… Et lui venait de nous donner, comme il l’avait reçue, une leçon sur le concept de Mitori Geiko, la pratique par l’observation. » Interview de Senseï Matsumura Shigeya par l’Esprit du Judo, 2015.

Cet exercice avait également été transmis à l’un des Sensei de François, Yannick VIAUD, 7ème Dan par son propre Sensei, FUKAMI Masanori.

Donc, quand vous êtes « sur le bord », n’oubliez jamais que vous pouvez continuer d’apprendre.

Bonne journée à vous et n’oubliez pas de venir découvrir le JAC, à l’Assemblée Générale du club ce samedi 07 octobre à 9h30 au Croissant.